Puteaux. Tours de bureaux
Le projet répond à la problématique majeure liée à la massivité des immeubles de grande hauteur implantés à l’angle de deux rues. L’insertion du bâtiment nécessite une prise de position précise dans l’intention de créer un événement fort, d’autant plus que le carrefour de la fontaine de Bellini est l’une des entrées dans la ville de Puteaux. Le parti ainsi pris choisi s’articule autour de la création d'une respiration, d’un vide entre deux tours qui inverse le rapport de force lié à la présence de tels constructions. Ce ne sont pas les bâtiments qui amènent la dynamique du projet mais le vide qui les sépare. Cette respiration, cette nouvelle place devient la protagoniste du projet, elle dialogue avec l’espace publique et vient de ce fait s’approprier de la rue et de la perception que l’on peut en avoir.
De part est d’autre de cette nouvelle place les bâtiments viennent s’implanter le long des voies en front bâtît dans le respect du PLU et des typologies actuelles des rues.
La Création de deux immeubles indépendants minimise les vis à vis sur cour et permet d’ouvrir l’espace et la vue à l’angle de la parcelle.
L’espace végétalisé à l’angle de la parcelle connecte le projet avec l’espace public. Cette place verte vient enrichir la relation entre les immeubles de bureaux et la rue en offrant une respiration et un commerce vivant tel qu’une brasserie. Elle donne à voir une perspective sur le cœur de l’ilot offrant une nouvelle approche entre l’espace privée et l’espace public.
Les transparences du rez-de-chaussée sur le cœur d’ilot végétalisé par le biais de halls traversant et de surfaces commerciales participent à la vie du quartier et de la commune.
Les socles des tours se veulent disponibles pour les utilisateurs des bureaux mais aussi ouvert au public. Il regroupe les espaces d’activités partagées tel qu’un auditorium, des espaces de détentes et de restauration, des salles de réunion et de travail mutualisé. On retrouve également au deux derniers niveaux du bâtiment B un restaurant panoramique tourné vers Paris et la tour Eiffel.
Les deux immeubles prennent des vues sur leurs quatre façades grâce à l’unification des deux parcelles permettant de se dégager des règles d’implantation en limite séparative. Les espaces de travail situés en étages bénéficient donc d’expositions multiples.
La place verte ainsi crée à l’angle de la parcelle apparait comme un signal fort et reconnaissable pour l’entrée de ville, c’est le symbole du renouveau de l’immeuble tertiaire.